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Des paysans et des jardiniers amateurs du département de l'Hérault s'apprêtent à se constituer en un collectif de "semeurs volontaires de biodiversité". En conservant, semant, multipliant, échangeant ou vendant des semences variées, ils s'opposent à l'appropriation industrielle et privée des semences vivrières qui étaient jusqu'ici un bien commun. En outre, ils défendent une agriculture biologique et écologique. Les semences non manipulées demandent moins de pesticides. Enfin, ils visent à garantir une souveraineté alimentaire des divers territoires.
Aujourd'hui, le commerce ou l'échange de ces "semences paysannes" est devenu illégal. Seules les variétés homogènes et stables, réalisées par des semenciers professionnels et référencées sur un catalogue obligatoire, peuvent être commercialisées ou échangées. Les semences paysannes, diversifiées et variables, sont, par conséquent, interdites de marché et à terme ainsi menacées de disparition.
Pour toutes ces raisons, les "semeurs volontaires héraultais de biodiversité" se mobilisent et portent le débat dans l'espace public. L'assemblée contitutive d'un collectif aura lieu au Nord du Bassin de Thau le dimanche 11 janvier.
Le marché de Mèze et le port de Loupian seront investis tour à tour. Dès à présent, les militants du mouvement ont invité les élus du secteur à venir soutenir leur initiative. Ils leur proposent de les rejoindre à Mèze à 11h pour recevoir officiellement leur projet de délibération et un sachet de semences illicites.
cliquez pour connaitre le programme de la journée
le 7 janvier, le projet de loi "Engagement National pour l'Environnement", (Grenelle II) a été présenté en Conseil des Ministres.
clic pour lire les réactions de FNE
Suite à la demande de décision péjudicielle présentée par le Conseil d'Etat Français concernant la
"Définition du lieu de dissémination d'organismes génétiquement modifiés - Motifs d'ordre public justifiant le refus de communication de cette information"
Dans l'affaire : Commune de SAUSHEIM contre Pierre AZELVANDRE
(refus du maire du communiquer des "avis au public" d'essais en plein champ
recours de M. Azelvandre devant le Tribunal Administratif de Strasbourg qui a enjoint au maire de communiquer ces documents, puis appel du jugement interjeté par la commune devant de Conseil d'Etat)
le 22 décembre 2008, Mme E.SHARPSTON, Avocat général auprès de la Cour de justice des Communautés Européennes (CJCE) a conclu que
la France ne peut, pour des motifs d'ordre public, refuser de communiquer le lieu où la dissémination des organismes génétiquement modifiés est pratiquée.
La CJCE rendra son arrêt dans les prochains mois.
Les anti-ogm de Haute-Garonne lancent un "Jeu de lois de faucheurs" pour financer leurs actions.
Adaptation du très populaire Jeu de l'Oie , ce divertissement est aussi un support de l'action militante.
Le plateau du jeu de lois est disponible sous forme cartonnée au format A2 repliable en 4 feuilles A4.
Les pions sont des grains de maïs de couleur, symboles de la biodiversité, non hybrides et non OGM.
Pour se procurer le jeu, écrire à
c.foilleret@numericable.com
le prix est de 12,5 €
sous réserve de confirmation
voir le jeu
http://www.dailymotion.com/video/x7rwdu_toulouse-les-antiogm-sortent-le-gra_news