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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 00:00

OGM : des scientifiques américains, spécialistes du maïs, l’affirment :
"L’industrie fait obstacle à la recherche !"



l'article intégral :

http://www.amisdelaterre.org/OGM-des-scientifiques-US.html

23 février 2009,
Par Christian Berdot

extraits :

Dans une réclamation inhabituelle, un groupe de scientifiques universitaires  affirment que les compagnies de biotechnologies les empêchent de pouvoir mener des recherches complètes sur l’efficacité et les impacts des plantes modifiées génétiquement, commercialisées par l’industrie. (article d’Andrew Pollack, paru le 19 Février 2009, dans le New York Times - Traduction : Christian Berdot, Amis de la Terre)

Dans une déclaration présentée au Ministère de la Protection de l’Environnement (EPA), les scientifiques écrivent que « aucune recherche vraiment indépendante ne peut être légalement menée sur de nombreuses questions critiques ». L’EPA recherche des commentaires scientifiques provenant de la recherche publique pour des conférences sur les plantes biotechnologiques, qui doivent se tenir la semaine prochaine.

Cette déclaration viendra certainement soutenir les groupes critiques vis-à-vis des plantes génétiquement modifiées, comme les groupes écologistes, qui se plaignent depuis longtemps déjà, que les plantes n’ont pas été étudiées de façon complète et suffisante et pourraient avoir des effets inattendus sur la santé et l’environnement.

Les chercheurs, 26 scientifiques spécialisés dans l’étude des insectes du maïs, ont retiré leur nom car ils craignaient que les compagnies ne les excluent de leurs recherches. Cependant, plusieurs d’entre acceptèrent, lors d’interviews, que leur nom soit cité.

Pour les scientifiques, il est problématique que les agriculteurs et les autres acheteurs de semences génétiquement modifiées aient à signer un accord visant à garantir que, lors de la culture, les droits des compagnies sur les brevets ainsi que les règlements environnementaux sont bien respectés. Cet accord interdit aussi l’utilisation des plantes à des fins de recherches.

......


Monsanto et Syngenta, deux autres firmes de semences GM, déclarèrent jeudi, qu’elles soutenaient la recherche universitaire. Mais elles affirmèrent comme Pioneer, que leurs contrats avec les acheteurs de semences avaient pour but de protéger leur droit de propriété intellectuelle et de respecter les obligations réglementaires. Pourtant, Dale Emery, porte parole du ministère de la Protection de l’Environnement, déclarait jeudi que le gouvernement n’exigeait que la gestion de la résistance aux insectes de la plante et que toute autre restriction contractuelle était mise en place par les compagnies. L’accord de Syngenta avec le cultivateur interdit non seulement la recherche en général, mais spécifie qu’un acheteur de semences ne peut comparer le produit de Syngenta avec aucune autre semence rivale.

Un panel scientifique consultatif de l’EPA prévoit de tenir deux réunions la semaine prochaine. Une réunion se penchera sur la demande de Pioneer Hi-Bred concernant une nouvelle méthode qui réduirait la part du champ d’un agriculteur devant être réservée comme refuge destiné à prévenir l’apparition de résistance chez les insectes à son maïs insecticide. La deuxième réunion abordera d’une façon plus générale les cultures GM insecticides.

....



La déclaration suivante a été déposée par 26 scientifiques de premier plan, spécialistes des insectes du maïs et qui travaillent dans des instituts de recherches publics, situés dans 16 états producteurs de maïs. Tous ces scientifiques ont participé activement dans les Projets Régionaux de Recherches NCCC-46 « Développement, Optimisation et mise au point de stratégies de gestion du vers de la racine du maïs et d’autres insectes souterrains, ravageurs du maïs » et/ou d’autres projets liés aux ravageurs du maïs. La déclaration peut s’appliquer à toutes les décisions du Ministère de la Protection de l’Environnement sur les PIP, (Protection Incorporées dans les Plantes) et pas seulement à ce panel scientifique consultatif.

Déclaration :

"  Les accords de technologie / gestion exigés pour l’achat de semences modifiées génétiquement interdisent explicitement la recherche. Ces accords empêchent les scientifiques publics de poursuivre le rôle qui leur est imparti au nom du bien public, à moins que l’industrie n’approuve la recherche. Il résulte de cet accès limité qu’aucune recherche vraiment indépendante ne peut être légalement menée sur de nombreuses questions critiques concernant la technologie, ses performances, ses implications pour la gestion (des cultures), la gestion des résistances aux insectes et ses interactions avec la biologie des insectes. Il en résulte que les données en provenance du secteur public parvenant à un panel scientifique consultatif de l’EPA, sont excessivement restreintes "
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 23:40

Propos recueillis par Diana SEMASKA

Eco-Life.fr,
le journal de l’économie durable

2050: la Terre porte 9 milliards d'humains. Pour que la planète supporte ce poids, prévu par les études démographiques, pas de solution miracle.
Marc Dufumier, Professeur d'agronomie au sein d'AgroParis Tech (Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement), rappelle que seule l'intégration des écosystèmes dans l'agriculture, ou agroécologie, serait viable.

 

 

Marc Dufumier explique en quoi consiste l'agroécologie et répond aux questions :

- pourquoi la modification du génome (OGM) ne serait-elle pas la solution ?
- avez-vous un exemple concret ?
- en quoi les OGM sont-ils tellement différents des variétés créées par l'homme depuis le Néolithique ?
- quand les choses ont-elles changé ?
- ces plantes n'étaient donc pas adaptées à leur environnement ?
- comment produire en quantités sans engrais ?

lien Marc Dufumier explique

Sur le même sujet




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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 00:50

En août 2006, ils ont neutralisé une parcelle d'essai Monsanto sur la commune de Villereau (Loiret)

ils ont agi
non par intérêt personnel mais en état de nécessité, et
pour le bien commun

ils ont subi injustement : garde à vue,  jugements, 

ils sont  scandaleusement condamnés : prison avec sursis,  amendes, frais... + amendes pour refus de prélèvement d'ADN)

Nous bénéficions tous des actions des faucheurs Aidons-les !
Voir en page "soutiens financiers" plus de détails et comment participer financièrement.

 

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 23:01

Bruxelles échoue à forcer la main à la France et à la Grèce

BRUXELLES - La Commission européenne a échoué lundi dans sa tentative pour forcer la France et la Grèce à autoriser la reprise de la culture du maïs génétiquement modifié de la firme américaine Monsanto, a-t-on appris de source communautaire.

Les experts des pays de l'UE réunis à Bruxelles au sein du Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale ne sont pas parvenus à se départager, ni en faveur, ni contre la demande faite à la France et à la Grèce de lever les mesures d'urgence empêchant la culture de ce maïs OGM.

Lors d'un vote à la majorité qualifiée, 9 pays sur 27 totalisant 123 voix ont soutenu la demande de la Commission. 16, totalisant 190 voix, ont voté contre ou se sont abstenus et deux Etats, l'Allemagne et Malte, n'ont pas pris part au vote, a-t-on précisé.

La Commission européenne doit désormais décider si elle demande l'arbitrage des ministres. Dans ce cas, elle doit "sans plus tarder" présenter une proposition et les pays de l'UE devront se prononcer dans les trois mois.

Dans l'intervalle, les ministres européens de l'Environnement vont voter dès le 2 mars sur les clauses de sauvegarde mises en place par l'Autriche et la Hongrie, deux autres pays réfractaires aux OGM.

(©AFP / 16 février 2009 15h40)

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 22:49

OGM: les semenciers français "plaident pour un retour à la raison"

[ 12/02/2009 18:27 ]

Les semenciers français ont regretté jeudi la décision de Paris de maintenir la suspension de la culture du maïs OGM Monsanto et "plaident pour un retour à la raison".

La décision française, réaffirmée par le Premier ministre François Fillon lors d'un déplacement à Bruxelles, relève "d'un choix politique qui va à l'encontre de l'expertise scientifique et du libre choix des agriculteurs", ont affirmé les semenciers dans un communiqué.
Les semenciers qui "plaident pour un retour à la raison" font valoir que "les OGM autorisés à la culture ou à la commercialisation en Europe ont tous été évalués et jugés sans risque pour la santé ou l'environnement par les autorités sanitaires française ou européenne".
"Il n'y a aucune raison scientifiquement fondée de les interdire", selon Philippe Gracien, porte-parole des professionnels des semences et de la protection des plantes.
Le document est signé du Groupement national interprofessionnel des semences et des plants (GNIS), de l'Association de l'industrie des semences oléagineuses (OLEOSEM), de la Chambre syndicale des entreprises françaises des semences de maïs (SEPROMA) et de l'Union des industries de la protection des
plantes (UIPP, engrais).

Source : http://www.agrisalon.com/06-actu/article-21841.php


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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 22:45

LE MONDE | 13.02.09 | 15h54

La culture du maïs transgénique de Monsanto, le MON 810, reste suspendue en France, malgré la publication d'un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), jeudi 12 février, qui affirme que cette plante ne présente aucun risque pour la santé. Selon l'Afssa, les maïs transgéniques présentent "le même niveau de sécurité sanitaire" que les variétés conventionnelles. "La France maintient la suspension (du MON 810), en attendant une décision de la Commission européenne, qu'elle respectera", a réagi le premier ministre français, François Fillon.

Le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, relativise la portée du document. "Le président de la République avait fait jouer la clause de sauvegarde sur ce maïs pour des questions de risques environnementaux, qui ne sont pas traitées par l'avis de l'Afssa", affirme-t-il. "L'avis n'est qu'une brique parmi d'autres, ajoute la directrice de l'Afssa, Pascale Briand. Je ne doute pas que les analyses sur le plan environnemental justifient à elles seules la clause."

Cet avis fragilise pourtant la position française face à la Commission, qui a recommandé la levée de la clause le 21 janvier. Elle se fonde sur un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui estimait, fin octobre 2008, qu'"aucune preuve scientifique, en termes de risque pour la santé et l'environnement, n'a été fournie" pour justifier la décision française.

Les représentants des Vingt-Sept doivent voter, lundi 16 février, à Bruxelles, sur la position française. Il s'agit d'un comité technique auquel M. Borloo n'assistera pas. Sauf surprise, il ne devrait pas être décisif : il est probable qu'aucune majorité qualifiée ne se dégage pour ou contre la position de la Commission. Dans cette hypothèse, le conseil des ministres de l'agriculture serait saisi, ce qui reporterait de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, une décision définitive. Si les ministres ne parvenaient pas à s'accorder, la Commission serait habilitée à trancher.

Paris table sur le soutien, au conseil des ministres de l'agriculture, des pays traditionnellement réservés à l'égard des organismes génétiquement modifiés (OGM) : l'Autriche et la Hongrie - qui ont elles aussi imposé des clauses de sauvegarde -, mais aussi le Portugal, la Pologne, la Grèce, ou le Luxembourg. En revanche, plusieurs Etats membres devraient suivre la position de la Commission : le Royaume-Uni, la Suède, la Finlande, la Slovaquie, l'Estonie, l'Espagne et les Pays-Bas sont favorables aux OGM. La France devra alors convaincre les pays "intermédiaires" : l'Allemagne, l'Italie et la Belgique, qui sont susceptibles de faire basculer la majorité qualifiée d'un côté ou de l'autre.

La publication du rapport de l'Afssa a déclenché une salve de réactions indignées des écologistes, qui ont dénoncé un avis "plus politique que scientifique", tandis que les semenciers réclamaient des décisions "basées sur la science et le courage politique". Monsanto a dénoncé la position française "qui pénalise les agriculteurs". La controverse scientifique a également été relancée. L'écophysiologiste Yvon Le Maho, chargé par le ministère de l'écologie de rédiger un rapport étayant la position française, maintient ses conclusions malgré les critiques de l'Afssa. "J'ai consulté des spécialistes de toutes les disciplines, affirme-t-il. Les travaux scientifiques actuels ne permettent pas de conclure à l'absence de risques pour la santé. Il y a encore du travail à faire."

Certains chercheurs soulignent notamment l'insuffisance des tests d'innocuité pratiqués sur les animaux, qui se limitent à des études sur quelques dizaines de rats adultes. Ils recommandent des études sur le long terme, sur des échantillons d'animaux plus divers, plus larges et d'âges variés.

Selon M. Borloo, c'est la procédure d'évaluation européenne des OGM par l'EFSA qui doit être revue. De nouvelles règles devraient entrer en vigueur en 2010. Par ailleurs, le MON 810 est en cours de réévaluation au niveau européen. "Il paraît raisonnable d'attendre que tout cela soit mis en place avant de trancher sur la clause française", estime M. Borloo.

Gaëlle Dupont et Philippe Ridet (à Bruxelles)

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 16:39

L'avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) , qui estime que le maïs OGM de Monsanto ne présente pas de danger pour la santé humaine, est un avis POLITIQUE, pas SCIENTIFIQUE;

Nous demandons que des évaluations  indépendantes soient réalisées et portées à la connaissance des citoyens.
Nous  demandons instamment à Monsieur BORLOO  - Ministre de l'Ecologie - de voter CONTRE les maïs transgéniques et de refuser toute levée de la clause de sauvegarde.




Voir en pages  "Continuons le combat"  lettre de Arnaud APOTEKER

Le collectif Vigilance OGM Rhône  a envoyé un courrier similaire aux mêmes destinataires.

Vous pouvez en faire autant individuellement avant ce lundi  !  Vite !


GREENPEACE dénonce des fuites organisées

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 13:29




Quand on sait qu'aucune étude publique n'a été menée directement pour étudier le comportement de rats ayant consommé des OGM, que les seules études disponibles sont celles des producteurs de maïs  et que le Ministre de l'Agriculture Michel Barnier refuse de communiquer les études précisément sur le MON 810, on comprend l'opération de manipulation en cours.

L'avis de telles instances s'apparente à des autojustifications destinées à réitérer des avis précédents pour éviter toute mise en cause ultérieure de la responsabilité de ceux qui les ont donnés.

Il est impératif que des études indépendantes financées par l'Etat  soient réalisées et portées à la connaissance du public avant que ne soit affirmé que le maïs Mon 810 est sans danger pour la santé.



AVIS de l'Afssa digne des années Tchernobyl  -  Corinne Lepage
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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 23:53

En octobre dernier, Greenpeace publiait une enquête intitulée « Les conséquences économiques des cultures OGM sur les filières sans OGM ».

La base de cette étude est signée Julien Milanesi, chercheur au Centre de recherche et d'études en gestion, un laboratoire qui dépend de l'Institut d'administration des entreprises de l'université de Pau et des Pays de l'Adour.


Julien Milanesi n'a pas cherché à démontrer les effets sur la santé des produits issus d'OGM, ni les conséquences éventuelles sur les autres cultures. Le spécialiste de l'analyse des coûts a enquêté sur l'économie du poulet, principal débouché du maïs et du soja. Et pas n'importe quel poulet : le poulet Label rouge, signe de qualité. En remontant toute la filière, depuis la production de maïs et de soja jusqu'aux poulaillers, Julien Milanesi arrive à la conclusion inquiétante d'une disparition pure et simple de la filière de qualité, à commencer par le poulet bio.


lire l'article

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 23:43
Rien ne s'oppose à l'essai de dissémination de blé génétiquement modifié à Pully, en Suisse.
Telle est la conclusion du Tribunal Administratif Fédéral (TAF) , qui a rejeté un recours des riverains.


Les faucheurs aiguisent leurs faux....



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